• Juliette SENIK, réalisatrice représentant la SCAM
• Michèle SOULIGNAC, ex directrice de Périphérie, productrice aux Films du Carry
• Damien FRITSCH, réalisateur
Iran • 2016 • 76′
Oskouei Films
GRAND PRIX TRACES DE VIES
Doté par le Conseil Départemental du Puy-de-Dôme
3 000 €
Nous avons primé ce film pour sa sensibilité, sa rigueur dans sa mise en scène et parce que les personnages arrivent à s’emparer du film sans pour autant inverser le processus de cinéma. Merhrdad trouve la juste distance à ces adolescentes rebelles et délinquantes et donne dans ce huit clos à voir et à entendre la violence de la condition féminine en Iran.
Italie / France • 2017 • 83’
Zeugma Films / ARTE France / La Sarraz Pictures
PRIX “HORS FRONTIÈRE”
Doté par le Conseil Régional Auvergne-Rhône-Alpes
2 000 €
À la faveur d’une célébration de la Vierge, le film nous plonge dans un quartier populaire napolitain. Dans un déferlement à l’italienne, la cinéaste nous immerge dans un monde de personnages décalés et plein de poésie. La fête de la vierge agit comme le révélateur de leurs blessures et de leur quête. Nous avons primé ce film pour la force des personnages et la manière subtile dont Alessandra, en les mettant en lien, nous emmène dans un questionnement autour de la foi et de l’existence.
Italie • 2017 • 13’
Associazione Culturale Scarti
PRIX DE LA CRÉATION
Doté par la Ville de Clermont-Ferrand
1 500 €
En filmant un rituel religieux empreint de paganisme, à la façon d’un western, Daniele Greco construit une dramaturgie autour des corps. Ainsi le film devient physique et nous fait ressentir l’élan, l’effort et la souffrance intime et collective. Le film soutenu par un suspense, savamment cinématographié, nous emmène vers un dénouement burlesque. Nous avons aimé ce poème cinématographique sans dialogues
France • 2016 • 8′
Rémi Gendarme-Cerquetti
MENTION SPÉCIALE
Des yeux expressifs dans un corps qui a disparu sous les draps, des mots qui se cognent aux murs et aux fenêtres d’une chambre d’hôpital, le souffle subversif du désir qui explose le protocole médical voilà ce qui fait de ce film une petite bombe pour nous rappeler qu’il faut rester vivant
• Agnès FANGET, directrice de production, assistante “tout terrain” en cinéma et spectacles vivants
• Gaëtan BAILLY, membre du festival Interférences, vidéaste et photographe
• Jean-Claude GAL, metteur en scène et directeur du Théâtre du Pélican
Brésil, France • 2016 • 58’
Trem Chic Cinevideolab / Windigo Films
PRIX DU PREMIER FILM PROFESSIONNEL
Doté par la Ville de Vic-le-Comte
1 500 €
Des yeux expressifs dans un corps qui a disparu sous les draps, des mots qui se cognent aux murs et aux fenêtres d’une chambre d’hôpital, le souffle subversif du désir qui explose le protocole médical voilà ce qui fait de ce film une petite bombe pour nous rappeler qu’il faut rester vivant
France • 2017 • 25′
Sarah Del Pino
MENTION SPÉCIALE
Presque sans la main de l’homme, en tout cas sans son regard, dans un ballet de robots et de vaches, nous découvrons un monde nocturne où tout paraît paisible, organisé et presque musical sous le jaune-orangé des lumières artificielles. Nous voici aux premières loges d’un opéra poétique et monstrueux, au contact d’un art qui résiste à l’idéologie et qui ouvre le champ des possibles. À l’orée d’un nouveau jour, à l’aube d’un nouveau monde.
Suisse • 2016 • 41’
HEAD Genève
PRIX DES FORMATIONS AUDIOVISUELLES
Doté par la MAIF
800 €
Splendide premier geste documentaire qui réunit deux lieux dans un même mouvement. Sayaka Mizuno tisse un lien étroit entre un vélodrome et une minuscule buvette-épicerie où de vieux retraités regardent, commentent, parient sur des courses cyclistes. Préférant le singulier au pittoresque, l’ordinaire à l’exceptionnel, le film avance progressivement avec ses précieux morceaux de réels bruts. Ainsi assemblés, ils se mettent à esquisser un quotidien souvent burlesque, parfois tragique. Et quand les brèves de comptoirs se transforment en rêverie sur le temps et la mort, la course devient la métaphore d’une jeunesse qui fonce tête baissée et tourne en rond. Grâce à la précision des cadres et un vrai sens du montage, le geste documentaire peut alors déployer toute sa puissance évocatrice et offrir une représentation inédite de la société japonaise
France • 2017 • 104’
L’atelier documentaire / Les films d’Ici / Vosges télévision
PRIX DE LA DIVERSITÉ
Doté par le CGET
2 000 €
Peut-on vivre ensemble dans une société lorsque nos communautés d’origine s’adossent à une histoire, des dogmes religieux, politiques, régulièrement antagonistes ? Jusqu’où suis-je prêt à rencontrer cet autre, l’étranger, lui faire une place sans sacrifier les valeurs fondatrices du pays dans lequel je me suis construit ? Que reste-t-il à partager quand notre statut se légitime par un héritage, un pouvoir, des traditions jamais remises en question ? Dans un contexte où l’arrivée des migrants nous presse à imaginer une société multiculturelle, Denis Gheerbrant nous livre un film ambigu, une rencontre impossible qui bouscule nos représentations parfois angéliques du travailleur immigré, et nous oblige à fixer nos “seuils de tolérance” à la différence.
• Caroline BEC, psychologue clinicienne et formatrice à l’IESTS de Nice
• Manon SALMON, étudiante éducatrice spécialisée à l’ITSRA
• Robin DIMET, réalisateur
France, Pays-Bas • 2017 • 81’
Stichting Geelprodukt / KRO-NCRV / YUZU Productions
PRIX REGARD SOCIAL
Doté par l’UNAFORIS
1 000 €
Nous avons voulu remettre le prix à ce documentaire parce que nous désirons soutenir un film porteur d’espoir. Le réalisateur nous dévoile l’histoire d’amour d’un couple qui tente, à cinquante ans passés, de vivre ensemble hors des hébergements pour personnes handicapées. Nous les suivons au quotidien, dans des moments d’intimité, de difficulté mais aussi de dépassement de soi. À travers son regard fraternel il nous montre combien l’amour, la bienveillance et l’écoute des désirs par une mère, une soeur, est fondamental pour la construction de soi et combien cela favorise plus d’autonomie, ce que la prise en charge institutionnelle ne permet pas toujours.
France • 2016 • 34′
Andolfi
MENTION SPÉCIALE
Le réalisateur a su restituer avec tact sa rencontre avec Nicolas. Comme lui, nous sommes pas à pas, dépouillés de nos représentations. Nicolas n’est ni un fanatique des armes à feu, ni un geek, ni un extrémiste. Il est simplement là, en transit, entre l’adolescence et l’âge adulte. Il est délicat, sensible, comme le regard porté sur lui et il exprime ses fragilités avec pudeur et justesse.
• Florine DUFRESNE, étudiante en licence 3 arts du spectacle, option cinéma
• Marie-Sophie ROHMER, étudiante en licence arts du spectacle
• Aurore WILLIAM, étudiante en licence de biologie
Canada • 2017 • 13’
Inis Québec
PRIX UCA DES ÉTUDIANTS
Doté par l’Université Clermont Auvergne
500 €
Si nous avons souhaité récompenser ce film, c’est tout d’abord pour son thème original. En effet, on peut traiter le théâtre de bien des manières. Or ici, Massimo, le maître bouffon, nous offre un mélange unique de danse et de bouffonneries absurdes provenant tout droit de l’âge médiéval. Le spectateur est touché par son histoire personnelle et la manière dont il aborde son métier. Cela rend la discipline et l’homme attachants. Tout est montré de manière juste et belle, tant dans le cadre que dans l’expressivité des visages lors des multiples gros plans. Pour conclure, c’est un film qui fait sourire et étonne tout en régalant les yeux et les oreilles.
France • 2017 • 14’
Master DEMC Université Paris Diderot
MENTION SPÉCIALE
Touchant et émouvant, ce film ne laisse pas de place au jugement. Il nous raconte la vie d’un couple faite de moments tendres et de scènes de ménage et fait passer un message : tout le monde a le droit de vivre une histoire d’amour